Voici les premiers résultats du recensement effectué du 16 janvier au 15 février 2020 (chiffres non encore estampillés par l’INSEE)
Le nom du gros hameau de Mirebeau (Mirabellum, Mirabelle), du verbe mirer, regarder, et de l’ancien français bel ou beau, fréquent dans maints noms de châteaux, indique assez qu’il fut un poste fortifié et de surveillance sur une hauteur culminante, à large horizon. Là, s’est dressé un château sur motte, entouré d’une triple enceinte de défenses. De la motte du château, il ne reste que peu de vestiges, mais les cartes anciennes (Cassini en particulier), les cartes actuelles et la photo aérienne restituent bien l’emprise de ce terroir circulaire dans le parcellaire.
Le château était construit sur la pente du plateau, orientée au nord et un peu au-dessous du point culminant, peut-être pour assurer l’alimentation en eau des fossés. Mais du haut de son donjon, la vue portait à l’entour, sur tout le cercle d’horizon, soit la moitié ouest du Bourbonnais, la vallée au-delà du Saint-Amandois, les plateaux de Combraille et jusqu’à la Marche… Sa situation justifie bien le nom de ce château…
La motte ne semble pas avoir été très conséquente, à peine encore marquée sur le terrain. On peut voir son tracé circulaire sur le vieux plan cadastral, ainsi que d’un canal étroit qui la séparait de la basse-cour, à l’intérieur de la première enceinte bordée d’un large fossé. Ce dernier, totalement circulaire et intact au XIXème siècle, existe encore en partie. Le fossé extérieur était encore bien marqué et rempli d’eau; il n’en reste que quelques mares. Quant à la troisième défense, elle se développait au large, encerclant un terroir de près de 40 ares, circulaire et d’un diamètre de 750 mètres. Elle semble avoir été un chemin bordé d’une haie épaisse. Le parcellaire intérieur était organisé comme les rayons d’une roue. Ce terroir, l’un des plus beaux et des mieux conservés de France, se situait au carrefour de deux voies, l’une nord-sud , et une voie transversale, de Saint-Victor vers Bizeneuille
En 1294, Guillaume, Jean, Barthélémy et Mathieu, fils de feu Andraud de Varennes, vendent à Guillaume Parpoint, bourgeois de Montluçon, pour le prix de 35 livres, leur mas de Mirebeau – Mirabel -, avec toutes ses appartenances, sis près de la métairie de Mathieu de Baraciet et du bois de la Fayolle, le tout chargé de 20 sols tournois de cens annuel envers le sieur de Mirebeau .
En 1322, Gauvain II de Blot rend foi et hommage pour sa femme Mahaut, du fief et seigneurie de Mirebeau.
En 1569, le sieur de Mirebeau est vassal justicier de la châtellenie de Hérisson.
En 1664, le sieur des Champs, de Mirebeau, est lieutenant de la châtellenie de Montluçon, « et a toutes les charges à lui seul ». Il est cependant considéré comme de « médiocre capacité ».
Après la Révolution, cet ancien lieu noble est en possession de Francis Marier, marquis de Rochedragon qui lègue à sa fille, en 1826, le grand et le petit domaine de Mirebeau, ainsi que les domaines des Floux (ou Esfloux), de Villesoule et des Picards.
Le château de Mirebeau n’a certainement pas connu de hauts faits d’armes, mais le hameau, dispersé à l’intérieur du terroir, paraît avoir eu une certaine importance. Le vieux cadastre montre un parcellaire très morcelé et des maisons réparties à l’intérieur du grand cercle. Une chapelle a laissé son nom avec un champ de la chapelle près d’un vieux cimetière dont on ne peut remuer le sol sans déranger les ossements. Un prieuré y est encore mentionné en 1792, comme dépendant de l’ordre de saint Benoit de Souvigny. Une maison, dénommée l’ « ancienne Mairie » porte un écusson. On montre encore la vieille école « pour les fils de riches » et celle « pour les pauvres », souvenir d’une époque où les enfants étaient éduqués suivant la situation de fortune des parents. Çà et là, on remarque des réemplois sculptés, pouvant provenir du château, de la chapelle ou de maisons de notables. Bref, Mirebeau – Mirbaud – eut un riche passé dont on ne connaît que peu de choses. Il y eut là un terroir florissant groupé autour de son château.
Mirebeau nous paraît être un exemple de ces « villettes » médiévales – on ignore si elle bénéficia de privilèges ou franchises – qui, contrairement à Villefranche, échouèrent dans leur urbanisation. Et pourtant, tout comme le terroir jumeau de Malicorne, cette bourgade fut créée de toutes pièces suivant un plan préconçu, et vraisemblablement par les ducs de Bourbonnais, dans un but précis. Comme dans tout lieu lié à l’histoire, Mirebeau passe pour abriter une poule d’or et ses poussins.
La carte de Cassini montre l’existence d’un large chemin ou allée bordé de végétation reliant Mirebeau à Villesoule. Les deux sites ont dû être intimement liés. Une visite à ce village nous a permis de constater dans les matériaux de démolition d’une vieille grange construite en 1781, la présence d’intéressants réemplois. Ce sont des soubassements de colonnes, des chapiteaux, des fragments de sarcophage en calcaire du Berry. D’après le propriétaire de cette grange, les matériaux proviendraient de Mirebeau, et pourraient être les vestiges de la chapelle.
Ces sculptures et pierres réutilisées nous donnent deux indications. D’abord, la démolition de la chapelle se situerait vers le milieu du XVIII’ siècle. Ensuite, la présence de sarcophages en calcaire, dégagés habituellement sur des emplacements mérovingiens ou carolingiens, confèrerait au site de Mirebeau une origine antique, antérieure au château à motte d’origine féodale. Sans doute ce fait reste normal, sur un site culminant, au passage d’une voie antique.
Il est vraisemblable que Mirebeau ait été relié à Malicorne par une liaison directe. Cette voie a dû passer par les lignes de crête et à des gués importants. On peut la suivre, en partant de Mirebeau par la Croix de Fragne, les hauteurs de Crochavant, le Theix, la Gane, le Gratelet, Chavroche, où existait une motte, le gué de Beau¬franc on dit aussi de Salvert, dominé par une « garde » , Chambouly, Urciers et Malicorne, d’où elle continuait vers Colombier. Cet ancien chemin était encore dénommé, au XVIII’ siècle, chemin de Mirbaud à Colombier .
Le château de Fraigne ou Fragne (de frêne) a derrière lui une longue histoire.
En 1300, Jean de la Mousse, chanoine du chapître Saint-Sauveur d’Hérisson, rend foi et hommage au duc de Bourbonnais, pour son Hostel, terre et seigneurie de Fraigne et pour les dîmes de Chazelles et la Bruyère, paroisse de Maillet.
En 1386, Marguerite de la Mousse, damoiselle, femme de Louis de Saint-Aubin, dit de Sarregoce, fait hommage au duc pour l’hostel de Fraigne, terre et seigneurie, ainsi que pour le moulin dit « Guan de Beuf »…
En 1405, Jean du Peschin, écuyer, seigneur de Montfand, et le procureur du duc du Bourbonnais, joint avec lui, transigent avec Jean de Fraigne, seigneur dudit lieu, pour raison de dîmes et lieux de Fraigne et du Mas de Lonzet (Lonzier). Par cet accord, Jean de Fraigne reconnaît que « lesdits lieux de la paroisse de Verneix et que sur iceux, le duc de Bourbonnais et le seigneur de Montfand ont droit de prendre chacun pour leur quote-part toutes les dîmes en blés, vins, chanvres, bêtes et autres choses… » L’emplacement de ce mas de Lonzet paraît correspondre aux Longières près de la Châtre.
En 1569, Nicolai signale le sieur de Fraigne, non justicier , comme vassal de la châtellenie de Hérisson. La famille des comtes de Fraigne fut également en possession de Chaloche, Bizeneuille et La Vaux-de-Cosne…
Cet ensemble architectural régulier, du XVIIIème siècle, a subi quelques remaniements plus récents. Il se compose d’un corps de bâtiment à trois niveaux, dont un de comble à nombreuses ouvertures. Ce bâtiment donne sur une terrasse à balustrade à laquelle on accède par deux escaliers latéraux symétriques. Tout est d’ailleurs symétrie dans ce château. La partie centrale est surmontée d’un haut campanile, tandis que deux ailes en avancée rompent l’alignement de la façade. Du haut du toit surgissent lucarnes et cheminées élancées. Ce bâtiment central est prolongé sur ses pignons par deux porches suivis de pavillons latéraux dont celui de gauche sert de chapelle.
Au centre d’un beau parc, on remarque également une vieille tour rénovée à archères, reste possible d’une construction plus ancienne. Fragne est l’un des châteaux les plus élégants de la région. Il paraît avoir été jadis entouré d’un fossé dont subsiste un grand arc de cercle sur le cadastre ancien.
A l’arrière de l’église, une maison d’aspect ordinaire, quoique ancienne, est dénommée traditionnellement le « château ». Elle passe pour avoir été celle de la famille des Champs de Verneix.
_En 1505, François de Chaslus, seigneur de la Brosse, de Verneix, des Montais, rend hommage pour ses maisons de Verneix et des Montais.
En 1667, Etienne des Champs est seigneur de Verneix… L’actuelle maison a-t-elle remplacé un château plus ancien ? C’est fort possible, et le choix de l’emplacement aurait été justifié, beaucoup plus que celui des Clayolles que nous verrons…
En 1569, Nicolai note le sieur de Verneix et le sieur de Mirebeau ayant justice et dépendant de la châtellenie de Hérisson, ainsi que les sieurs de Chaloche et de Fragne, non ayant justice.
En 1686, d’Argouges signale « le sieur des Champs, y a fief et justice de Mirebeau, le sieur de Bartillat, le fief de la Chastre, le sieur de Fraigne, celui de Chaloche ».
Quant à la paroisse, « tirant en montagne, au dessus du castel de Thizon, elle est fertile en blés et vins, et consiste en la quantité de 90 feux ». La cure est tenue en patronage du prieur de Souvigny et à la collation de l’archevêque de Bourges.
Le château des Clayolles passe pour être très ancien. On parle du XIIème siècle. Mais dans son aspect actuel, il laisse plutôt penser à une date plus récente, le XVème. Il était constitué de deux grands corps de bâtiment parallèles et face à face, de part et d’autre d’une cour carrée. Aux 4 angles, ont dû exister 4 tours rondes à toiture en poivrière, dont trois sont indiquées sur le plan du cadastre ancien, et dont il ne reste plus qu’une seule aujourd’hui. Il existe encore deux mares susceptibles de signaler la présence de fossés.
Le château n’est pas cité par Nicolai. Au XVIIIème siècle, en est possesseur une famille Deschamps des Clayolles. Dans une des tours, il y avait une chapelle dont la Vierge en bois a été transférée, pour des raisons obscures (on parle d’incendie), et « pour la sauver » au-dessus de la fontaine des Boudots, où elle trône maintenant dans un édicule.
La ferme des Boudots a été longtemps une dépendance des Clayolles. Le toponyme Clayolles provient de claie, et signifie le « lieu clos, fermé ». Il est probable qu’il y eut transfert du siège du fief de Verneix aux Clayolles.
La Maison-forte de Chaloche, devenue exploitation agricole, est encore en partie entourée de larges douves en carré. En 1300, Mathez Avenez, clerc, avoue tenir de Pierre d’Avenières… son champ de Challoches avec ses appartenances sises en la châtellenie d’Hérisson.
Le bourg de Verneix a une origine antique; sur le territoire de la commune, plusieurs habitats ont été recensés.
Près de Vilsoul qui s’est aussi écrit Vilsou, Villesoule, Vieille Soule, et au-dessus de la vallée du Cher, trois emplacements à tegulae s’alignent sur le rebord du plateau, notamment au champ du Jou et dans les parcelles des Vaux ou Vaulx.
En tirant sur Villaine, à la limite de la commune, existe un habitat à tegulae, au champ Piqué.
A 400 mètres au sud du Faux, au champ du Moulin, est une autre villa détruite à tuiles brisées et à gros blocs de quartz en provenance du Roc de Pyraume. L’emplacement se situe sur la partie élevée du champ, au-dessus du ruisseau de l’Ecluse et à proximité d’une source à gros débit. Il est repérable sur le terrain, non seulement par du matériel, mais aussi par la différence de coloration du sol, son humidité sans écoulement lors des pluies, et l’abondance du chiendent qui pousse seulement sur cette zone à vestiges…
Rappelons que, tout à côté, mais sur le territoire de Saint-Angel, se groupait le village de la Madeleine autour d’une chapelle disparue, sur le Grand chemin de Cosne à Montluçon.
_Aux Bois Brûlés, un emplacement de terre noircie a fourni des tuiles.
Le toponyme Savigny ou Savignet (xve siècle), d’origine gallo¬romaine, provient d’après Dauzat d’un nom d’homme Sabinius avec suffixe acum. Tout près et à l’ouest, plusieurs parcelles dites les Villes pourraient correspondre à l’emplacement antique de ce gros village. Le parcellaire de ce hameau est d’ailleurs curieusement disposé autour d’une grande place, tandis que sa partie nord est à l’intérieur d’un rectangle de chemins. Une parcelle, le champ du Palais, est à retenir comme point possible de l’antique occupation.
D’autres lieux-dits ont dû également être habités à cette haute époque: citons la Châtre (de castrum) et Villaine (de villa), noms évocateurs d’anciens habitats.
La station préhistorique de Savigny a été découverte lors des travaux de remembrement. Les constatations faites sur place, ainsi qu’un sondage, ont montré la présence d’un outillage intermédiaire entre le moustérien et le paléolithique supérieur.
Le matériel colllecté comprend un biface, plusieurs grattoirs et racloirs, des lames, des nucleus, des éclats et des déchets de taille.
Les préhistoriques se sont établis sur le plateau, sur un promontoire à vue très dégagée, au cours d’une phase glaciaire à vents violents qui ont fortement éolisés galets et outillages. Les industries ont été ensuite scellées sur un sol ancien par un dépôt d’alios.
D’autres objets d’époque plus récente ont été collectés. Le Musée scolaire possédait autrefois une importante collection aujourd’hui disparue. Vers Mirebeau et Faye, des silex ont été trouvés, dont une armature en silex transparent et à ailerons, actuellement déposée au Musée scolaire de Saint-Victor.
Notons également une hache polie provenant de Foillier, et une autre, brisée, des Bois Brûlés, une meule dormante néolithique au Grand Faux.
Le nom de la paroisse serait mentionné dès 636 dans une charte attribuée à Dagobert. On retrouve ensuite Vernidum, villa en 802, Vernudo au XIe siècle, Vernoy (1432), Vernay (1635, 1750).
Dans le cartulaire de la Chapelaude, est attestée une villa de Berno que Chazaud pense être avec vraisemblance Verneix.
Dauzat classe le nom Verneix dans la longue suite de toponymes issus de verne = aulne. Nous pensons cependant que la situation topographique du lieu ne justifie pas cette étymologie. En Bourbonnais et sans doute ailleurs, ce type de toponyme correspond souvent à une hauteur.
On peut penser qu’il provient, soit d’une vieille racine celtique var, ver, à valeur oronymique, tout autant qu’hydronymique, et qu’il a subi une attraction, ou d’une racine parallèle ber ( qui expliquerait la forme berno).
On peut penser aussi à un varn, garn, qui contient une idée de protection, de défense. En quelque sorte, Vernidum serait un double oronyme avec vern et dum, hauteur, un oppidum en fait. Tel paraît être le cas de Verneix, établi sur un éperon bien défendu par la nature, avec des abrupts impressionnants, au-dessus du ruisseau de Thizon. Cet oppidum naturel paraît justifier cette forme antique vernidum, tout autant que berno.
Dans le ravin du ruisseau et sur les pentes embroussaillées, des tessons de poteries et des fragments de tuiles paraissent provenir des vestiges d’un habitat situé sur le plateau, au sud-ouest de l’église. La surface de répartition de ces débris laisse penser à un habitat important.
Depuis 10 ans, RCF Radio se déplace au cœur d’une commune de l’Allier le 3ème samedi de chaque mois, pour une émission radio en direct de 2 heures faisant découvrir aux auditeurs les richesses humaines, économiques, patrimoniales,… du village.
Verneix a été sollicité pour cette émission et nous avons reçu l’équipe de RCF le 21 novembre 2015.
Les différents interviewés se sont livrés au jeu des questions de l’animateur dans une ambiance conviviale et détendue.
L’émission a été enregistrée et est disponible en 2 parties :
Partie 1, interviews de :
Cliquer ici pour écouter la partie 1
Partie 2 , interviews de :
Avertissement : Les éléments rapportés dans cette page ont été recopiés du livre de Maurice PIBOULE, “MEMOIRE DES COMMUNES – DU BOCAGE au Val de Cher”
Le nom de la paroisse serait mentionné dès 636 dans une charte attribuée à Dagobert. On retrouve ensuite Vernidum, villa en 802, Vernudo au XIe siècle, Vernoy (1432), Vernay (1635, 1750).
Dans le cartulaire de la Chapelaude, est attestée une villa de Berno que Chazaud pense être avec vraisemblance Verneix.
Dauzat classe le nom Verneix dans la longue suite de toponymes issus de verne = aulne. Nous pensons cependant que la situation topographique du lieu ne justifie pas cette étymologie. En Bourbonnais et sans doute ailleurs, ce type de toponyme correspond souvent à une hauteur…. Lire la suite
La station préhistorique de Savigny a été découverte lors des travaux de remembrement. Les constatations faites sur place, ainsi qu’un sondage, ont montré la présence d’un outillage intermédiaire entre le moustérien et le paléolithique supérieur.
Le matériel colllecté comprend un biface, plusieurs grattoirs et racloirs, des lames, des nucleus, des éclats et des déchets de taille…. Lire la suite
Le bourg de Verneix a une origine antique; sur le territoire de la commune, plusieurs habitats ont été recensés.
Près de Vilsoul qui s’est aussi écrit Vilsou, Villesoule, Vieille Soule, et au-dessus de la vallée du Cher, trois emplacements à tegulae s’alignent sur le rebord du plateau, notamment au champ du Jou et dans les parcelles des Vaux ou Vaulx.…. Lire la suite
A l’arrière de l’église, une maison d’aspect ordinaire, quoique ancienne, est dénommée traditionnellement le « château ». Elle passe pour avoir été celle de la famille des Champs de Verneix.
En 1505, François de Chaslus, seigneur de la Brosse, de Verneix, des Montais, rend hommage pour ses maisons de Verneix et des Montais.
En 1667, Etienne des Champs est seigneur de Verneix… L’actuelle maison a-t-elle remplacé un château plus ancien ? C’est fort possible, et le choix de l’emplacement aurait été justifié, beaucoup plus que celui des Clayolles que nous verrons… Lire la suite
Le château de Fraigne ou Fragne (de frêne) a derrière lui une longue histoire.
En 1300, Jean de la Mousse, chanoine du chapître Saint-Sauveur d’Hérisson, rend foi et hommage au duc de Bourbonnais, pour son Hostel, terre et seigneurie de Fraigne et pour les dîmes de Chazelles et la Bruyère, paroisse de Maillet.
En 1386, Marguerite de la Mousse, damoiselle, femme de Louis de Saint-Aubin, dit de Sarregoce, fait hommage au duc pour l’hostel de Fraigne, terre et seigneurie, ainsi que pour le moulin dit « Guan de Beuf »… Lire la suite
Le nom du gros hameau de Mirebeau (Mirabellum, Mirabelle), du verbe mirer, regarder, et de l’ancien français bel ou beau, fréquent dans maints noms de châteaux, indique assez qu’il fut un poste fortifié et de surveillance sur une hauteur culminante, à large horizon. Là, s’est dressé un château sur motte, entouré d’une triple enceinte de défenses. De la motte du château, il ne reste que peu de vestiges, mais les cartes anciennes (Cassini en particulier), les cartes actuelles et la photo aérienne restituent bien l’emprise de ce terroir circulaire dans le parcellaire…. Lire la suite
22 lauréats du concours des maisons fleuries ont été récompensés lors d’une cérémonie le mardi 15 novembre
Premiers prix : 1 carte cadeau de 40€
Mme et M. Castagné Michel
Mme et M. Cogné Christian
Prix d’honneur : 1 carte cadeau de 30€
Mme et M. Carvalho Manuel
Mme et M. Moudar Bruno
M. Aubrun Alfred
Mme et M. Guillet André
Prix d’encouragement : un rosier ou une agapanthe
Mme et M. Touraud Roland
Mme et M. Dumontet Florent
Mme et M. Passat Laurent
Mme et M. Stephan Jacques
Mme et M. Valentin Sylvain
Mme et M. Rouleau Jean-Yves
M. Bernard Joël
Mme et M. Deboucher Bernard
M. Passat Guy
Prix d’encouragement : une orchidée
Mme et M. Blond Stéphane
Mme Dzierabin Isabelle
Mme et M. Da Silva Jérôme
Mme et M. Mosnier Pascal
Mme et M. Préchonnet Jean-Pierre
Mme et M. Hoyez Gérard
Mme et M. Da Silva Abel
La commission des maisons fleuries a fait sa traditionnelle tournée de la commune en juillet pour apprécier le fleurissement et l’aménagement des jardins et parcs.
Plus de 50 propriétés fleuries ont été sélectionnées et 22 participants ont répondu favorablement pour participer au concours des maisons fleuries 2021 et à la remise des prix qui a eu lieu vendredi 19 novembre
Après l’accueil par le maire Lionel Brocard, les membres de la commission ont dévoilé le palmarès et ont remis une récompense à chaque participant.
Premier prix spécial : 1 kalankoë et un bon d’achat
M. et Mme RAVEL
Premiers prix : 1 kalankoë et un bon d’achat
M. et Mme CASTAGNE
Mme CARVALHO Alice
Mme GUILLET Monique
M. et Mme COGNE
Prix d’honneur : 1 amarylis Mme TOURAUD Dominique M. et Mme MOUDAR M. et Mme ROULEAU M. et Mme TOURRET M. et Mme PRECHONNET M. et Mme DEBOUCHER M. PASSAT Guy M. AUBRUN Alfred |
Prix d’encouragement : 1 cactus de Noël M.et Mme HOYEZ Gérard Mme LASSET Madeleine M. et Mme GIACOMELLI Richard M. LABOISSE Julien M. et Mme DUMONTET Florent M. COTTINEAU Thierry M. et Mme DA SILVA Abel M. et Mme DA SILVA Jérôme M. et Mme MOSNIER Pascal |
Entrée à la commune le
1er août 2023
Chargée :
* du secrétariat de mairie
* du budget
* de l’Etat civil
* etc..
Entré à la commune le
5 novembre 2007.
Chargé de :
* l’entretien total de la commune, de la voirie, de l’extérieur des bâtiments.
Entrée à la commune le
1er novembre 1987
Chargée de :
* la Cantine : gestion et élaboration des repas, service, entretien de la cuisine et du réfectoire
* la Garderie
Entré à la commune le
1er janvier 2022.
Chargée :
* de l’entretien intérieur des bâtiments
* du service à la cantine
Verneix est une petite commune du centre de la France, située dans le département de l’ Allier et de la région Auvergne.
Elle fait partie de la Communauté de communes “de Commentry Néris les Bains”.
Elle compte environ 600 habitants sur une superficie de 3087 hectares. Les habitants sont appelés les Verneixois.
En 2009, on comptait 238 résidences principales (soit 83%) et 19 résidences secondaires (soit 7%) pour un total de 286 logements.
Elle est située à quelques kilomètres des autoroutes A71 / A714, entourée des communes de Saint-Angel, Bizeneuille, Estivareilles et Saint-Victor.
La grande ville la plus proche de Verneix est Montluçon qui se trouve à environ 15 kilomètres.
Le maire est Monsieur Lionel Brocard
En dehors du bourg, la population est répartie dans de nombreux petits villages : Savigny, Mirebeau, Equaloup, Bujasse, Bedun, Faye, La Châtre,…
comme on peut le voir sur le plan ci dessous
L’activité principale exercée sur la commune est l’agriculture avec des exploitations de plus en plus importantes, mais de moins en moins nombreuses, centrées sur l ‘élevage charolais : 27 exploitations en 1988, 13 en 2014.
Une zone artisanale est implantée au lieu dit La Croix de Fragne, à proximité de l’entrée des autoroutes, avec un hôtel restaurant et quelques entreprises.
Au centre de la commune, on trouve un restaurant et une entreprise de vente et réparation de matériels agricoles.
Pour en savoir plus, aller à la rubrique VIE ECONOMIQUE
Verneix a un riche passé historique. On a découvert dans plusieurs villages de nombreuses preuves de l’existence d’habitats préhistoriques, ainsi que l’existence de plusieurs fiefs et châteaux; notamment, le château de Mirebeau avec quatre enceintes circulaires encore visibles sur les photos aériennes, comme le montre la carte ci dessous
en savoir plus sur l’histoire de Verneix
l’Eglise:
Elle a été édifiée au XIXe siècle et de style néo-gothique.Grace à l’association des amis de Saint Laurent, les peintures intérieures ont entièrement été refaites à l’identique.
en savoir plus sur l’église
Le Canon : Canon bavarois pris à l’ennemi et donné à la commune de Verneix en mémoire des 57 morts de la guerre 1914-1918
en savoir plus sur le canon
La stèle de Nancy Wake : : en hommage à une figure australienne de la résistance qui œuvra à Verneix.
en savoir plus sur Nancy Wake
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